Un pagne de l’amitié en tissu madras

Après tous ces projets à la machine, la couture à la main me manque. En ce moment, je refais une partie de ma garde-robe autour d’une pièce qui m’est chère: le pagne.

J’ai pris beaucoup de poids ces dernières années (à la suite d’une importante perte de poids) et j’ai volontairement pris mes distances avec mon style vestimentaire pour me concentrer sur mes problèmes de santé. Trouver un rythme de vie sain était ma priorité. 

Maintenant que c’est fait 🙏🏾 je reprends du plaisir à regarder dans ma garde-robe et j’ai besoin de vêtements à ma taille et confortables.

C’est difficile de racheter toute une garde-robe mais heureusement: je sais coudre !!! Alors je ne cherche absolument pas le vêtement parfait, et je suis prête à faire des retouches et à garder quelques options qui peuvent s’adapter à une prise ou perte de poids.

Cette semaine, je me fais un pagne (2 ourlets et c’est plié) en cousant à la main au calme, près d’une fenêtre et sans musique. Le bonheur.

Pagne drapé en foulard de tête.

Pagne drapé comme un haut.

Pagne drapé comme une jupe. C'est une tenue 100% pagnes !

Détails des deux pagnes ensemble.

J’ai ce grand morceau de madras* qu’une amie de la Martinique m’a offert il y a quelques années, car c’est un tissu emblématique de la Caraïbe, et qu’elle sait que j’aime coudre.

Même si ce pagne n’est pas cousu d’un tissu de seconde main, il m’a été offert par quelqu’un de cher dont je suis fière de porter une partie de la culture sur moi. S’habiller responsable c’est aussi savoir apprécier ce qu’on a en plus des personnes géniales présentes dans nos vies. 

Ce pagne est une célébration d’amitié !

*Le tissu est un madras en coton qu’une amie martiniquaise m’a ramené d’un de ses voyages familiaux en Martinique. C’est un tissu dont les origines remontent à la ville de Madras (aujourd’hui Chennai) dans l’Inde du Sud. L’Angleterre coloniale importe ce tissu dans ses colonies, qui se diffuse ensuite jusqu’aux petites Antilles, La Louisiane ou encore la Guyane.